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  • Par PIERRE MARCELLE dans Libération.fr le 28/01/2011

    Après Tunis, Le Caire, et en attendant la suite… La révolution, rien moins, et le même mot d’ordre : hier, «Ben Ali, dégage !» et aujourd’hui, «Moubarak, dégage !» En français dans le texte, s’il vous plaît, en référence tant à la langue du colonisateur qu’à sa Grande révolution, de 1789 et des Lumières, qu’à sa ministre des matraques et des canons à eau, Michèle Alliot-Marie. Un peu de tout cela, sans doute… Est-ce parce que ce «dégage !» sonne un peu violent, un peu vulgaire, aux aristocratiques oreilles que les fines bouches parlent si volontiers, quand «la rue» (sic) arabe s’embrase, de «contagion» ? Comme si l’exigence démocratique était assimilable à un choléra, une peste noire, une grippe espagnole, et son extension à une pandémie ! «Dégage !»… De quoi se pincer le nez, en effet, n’est-ce pas ?

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  • Si la révolution tunisienne est un exemple de ce qu'un peuple est capable de produire de positif il n'est pas vain de s'interroger sur ce qu'en creux elle nous dit aussi. Et notamment ce fait que pendant des décennies ce peuple fut aussi capable d'endurer bien des privations, habité qu'il fut par tous les pores de son corps par la peur. Il fallut l'embrasement d'un corps humain pour que s'embrasât la rue enfin déliée jusqu'à la joie de cette obscure peur poisseuse. Une révolte tranquille mais déterminée prit les voies de sa révolution. Et la révolution s'est découvert un nouveau visage, et ses yeux ont démasqué les tyrans. Aura-t-elle, cette révolution, l'intelligence collective de grandir au-delà des peurs plaçant dans la main de chaque Tunisien un destin commun ?

    La peur qui est sous nos cieux est amie de la précarité. Elle engendre le désenchantement et la résignation et ce peuple qu'on dit souverain, qui hante aussi la rue sans que sa voix soit entendue se met à rêver d'abstention, et croyant punir se punit. Et pourtant...  Qu'une révolution est possible, que cela n'est pas un simple mot galvaudé nos frères Tunisiens nous le démontrent sans phrases. Au bout de leur marche le puissant désir d'élire c'est-à-dire de choisir. Bientôt, d'entre leurs doigts affranchis glisseront dans les urnes des bulletins surgis du feu et du sang. Et nous, héritiers de la Révolution française, sommes-nous donc si assurés que se lèvera à nouveau le peuple, pour ne pas voir que déjà  l'isoloir brise l'isolement des êtres et les rassemble en une force capable d'ouvrir un chemin de la révolution, celui de la révolution citoyenne ? À côté de et avec la révolution sociale ?

    Daniel Mérino


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  • Eric Coquerel, l'invité du Blog

    Un petit mot rapide sur mon blog que je ne parviens ,hélas, qu’à remplir trop peu souvent. Même si j’avoue goûter à l’exercice, j’attends avec hâte la fin des négociations sur les cantonales dont je m’occupe au PG pour me libérer un peu de temps (plus de 1900 cantons en jeu où l’objectif est de parvenir au maximum d’accord Front de Gauche avec la diversité politique qui va avec… D’ailleurs j’y consacrerai un billet une fois fini, promis…). Mais justement parce que cela parle élections et négociations et que la presse n’a guère relayé le communiqué que nous avons diffusé, je reviens sur les déclarations de Benoit Hamon qui prétendait lundi dernier que nous négocions déjà les législatives avec le PS. Il n’a toujours pas répondu à nos questions : où et quand ont eu lieu ces négociations sur les législatives ? Où en sont-elles ? Il aura bien du mal à nous éclairer puisqu’elles… n’existent pas.

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  • Sur l’air de « Gare au gorille », le délicieux professeur Cambadélis, Secrétaire national du PS, avec la docte modestie qui le caractérise, nous fait la leçon dans le quotidien Libération du mercredi 26 janvier, dont la Une proclame « Mélenchon : l’homme qui veut faire perdre DSK ». Dans une interview page 3, selon « il professore », Jean-Luc Mélenchon et le PG utiliseraient contre DSK et le PS « des arguments que l’on entendait dans les années 30 ». Cette sentence constitue même le titre de l’article.

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