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  • La loi El Khomri est l’une des plus anti-sociales de la 5ème République. Elle vise à déconstruire et casser le fondement du code du travail. Les reculs partiels du gouvernement suite aux premières mobilisations n’y changent rien. C’est la philosophie de la loi qui est mauvaise : en imposant l’inversion de la hiérarchie des normes, l’accord d’entreprise devient supérieur à la loi afin de baisser les salaires, flexibiliser le travail, contourner au maximum les droits des salariés et les droits syndicaux.

    Cette loi va pourrir les vies professionnelles comme privées sans aucune conséquence positive pour l’emploi. Elle s’inscrit dans un contexte où le capitalisme financier transnational, par l’ubérisation de la société, veut imposer une dérégulation totale du marché du travail.

    La jeunesse l’a bien compris. Les salariés également. Et plus globalement une écrasante majorité de la population française qui refuse ce projet.

    Le Parti de Gauche met toute sa détermination et son énergie au service de l’amplification de la mobilisation pour exiger son retrait. Nous pouvons faire reculer pour la première fois le gouvernement Valls. Cette victoire redonnerait confiance au peuple dans sa capacité de reprendre en main son destin.
    C’est pourquoi le Parti de Gauche appelle à se mobiliser largement pour la prochaine grande journée du 31 mars et autant de semaines qu’il le faudra aux côtés de la jeunesse, des organisations syndicales, des initiatives citoyennes.

    Cette bataille centrale pour le PG n’est pas contradictoire avec le débouché politique que nous entendons construire pour 2017 en appuyant la proposition de candidature de Jean-Luc Mélenchon pour une France Insoumise. Au contraire, une victoire sociale renforcerait la crédibilité d’une véritable alternative à la politique que le peuple subit en France et en Europe.


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    par Eric Coquerel

    Les horribles attentats de Bruxelles ont remis le danger djihadiste à la une de l’actualité. Celle, pleine d’espérance d’une mobilisation des jeunes et des salariés contre la loi El Khomri, a momentanément, espérons-le, laissé la place à un flot d’images et de reportages où l’émotion vraie se partage avec l’exploitation éhontée du drame humain et de la peur. Comme si la gravité de l’événement ne se suffisait pas à elle-même, les médias d’informations en continu en rajoutent pour susciter l’audience jusqu’à enfreindre les règles déontologiques de base. Plusieurs heures durant ont ainsi été diffusées des images vieilles de 4 ans de l’attentat de l’aéroport de Moscou vendues comme celui de Bruxelles ou relayé, sans la moindre vérification, le bruit de fond des réseaux sociaux rapportant l’explosion de bombes supplémentaires aussi imaginaires qu’alarmantes. Au cas où l’angoisse ne serait pas suffisante, la machine médiatique se met en place pour l’aggraver plus encore.

    Plusieurs politiques n’ont pas été en reste. Ils ont pour point commun de récupérer l’événement afin de donner foi à leurs coups tordus ou leur idéologie haineuse.

    Voilà le solférinien Bruno Le Roux, à peine les explosions connues en France, pointant, toute honte bue, la culpabilité des sénateurs ayant refusé de voter à l’identique la loi sur l’état d’urgence et la déchéance de nationalité. Au prétexte que leur vote devrait priver François Hollande d’une réforme constitutionnelle aussi dangereuse pour les libertés et les principes républicains qu’inefficace contre le terrorisme. L’extrême-droite a, elle, charrié la fange boueuse de ses dénonciations habituelles à l’image de Florian Philippot faisant le lien direct et principal entre le terrorisme et les réfugiés, et même l’immigration en général. Oubliant au passage que la plupart des terroristes pour le moment impliqués dans les crimes de janvier et novembre 2015 à Paris et de mars 2016 étaient non seulement belges ou français, mais même nés dans ces pays.

    N’ayons pas d’illusion, si les sordides récupérations de Le Roux passent pour ce qu’elles sont, le bruit de fond de l’extrême-droite travaille en profondeur nos sociétés malgré les réactions d’ampleur de type marche républicaine du 11 janvier. Plusieurs gouvernements de l’Est de l’Europe (Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie) véhiculent d’ailleurs officiellement la même rengaine xénophobe. Milos Zlan, le président tchèque, résume leur pensée commune : « la menace terroriste est liée à la crise des migrants ». Quand ce n’est pas, donc, l’exécutif français qui relaie le même fantasme en s’en prenant aux fondements de la citoyenneté française pour soi-disant lutter contre le terrorisme.

    La menace terroriste alimente toujours plus le discours identitaire et autoritaire. La nature même de ces attentats et des motivations de leurs auteurs ainsi que l’exploitation qui en est faite leur facilitent le travail.

    Pour faire face, le pire serait de nier ce danger. Bien sûr que la crise, le recul de l’Etat social, la montée des discriminations et des inégalités est un terreau d’où sortent plus facilement tous les monstres identitaires,. Reste que le terrorisme est là et qu’il doit être combattu à court terme comme l’ennemi qu’il est. Ce qui nécessite d’allouer tous les moyens humains, matériels et financiers nécessaires aux forces de police et de renseignement sans céder un pouce sur le respect de l’Etat de droit. A ce sujet, on ne soulignera jamais assez combien l’austérité à affaibli cette mission régalienne de l’Etat qu’est la sûreté des citoyens. Rien d’étonnant, à propos de la Belgique, d’entendre les mêmes révélations qu’en France après les attentats de janvier sur l’état de ces services aux moyens considérablement rognés après les cures d’austérité successives.

    Mais surtout, pour en finir le plus vite possible, c’est dans la région du monde concernée qu’il faut agir efficacement, ce qui implique cohérence et lisibilité. Les années passées par la France de Sarkozy et Hollande à mettre leurs pas dans ceux des Etats-Unis et de sa politique d’intervention impérialiste et de déstabilisation des Etats de la région au nom d’une doctrine d’ingérence cachant mal la seule défense de ses intérêts géostratégiques, ont été désastreuses. Non seulement la démocratie, en Syrie ou ailleurs, n’y a rien gagné, mais la situation est devenue explosive pour le premier malheur des peuples de la région. Les attaques terroristes de 2015 ont enfin contraint la politique extérieure française à évoluer sensiblement en considérant enfin prioritaire le combat contre Daesh. Mais on est loin du compte pour parvenir non seulement à un règlement militaire du conflit mais dans des conditions permettant ensuite de remettre sur pied une région pacifiée. Même si Daesh est aujourd’hui sur la défensive à Palmyre, Mosoul et Raqqa du fait de l’action, respective, de l’armée syrienne, appuyée par les Russes, Irakiens et Kurdes, la France devrait tout mettre en oeuvre pour que débouchent enfin des accords de Genève actuellement gelés, prélude possible et incontournable à une grande conférence internationale de paix dans la région. Sur le moyen terme, le soutien militaire aux pays et forces se battant aujourd’hui contre Daesh sur le terrain doit en effet être apporté par une coalition internationale sous égide de l’ONU. Au-delà de Daesh, la France continue, à l’inverse, à entretenir la confusion du fait d’alliances privilégiées avec des dictatures théocratiques qui, comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar, ont financé, et financeront au gré de leurs intérêts, d’autres branches djihadistes sans même parler du sort réservé à leur propre peuple. Les contreparties accordées à la Turquie d’Erdogan, que l’on peut résumer à un laisser-faire, pour devenir l’immense camp de retenue et de triage des migrant-e-s ne vont pas non plus dans le sens d’une clarification. Elles constituent non seulement une façon éhontée de traiter la question des réfugiés, mais ne sont pas non plus de nature à combattre la menace djihadiste. Si on veut bien considérer la Turquie comme l’allié objectif de Daesh dans la facilitation de son trafic pétrolier et dans la guerre et répression contre les Kurdes.

    Enfin, face à des menaces qui divisent potentiellement nos sociétés, la priorité devrait être de rassembler le peuple, d’éviter les fractures inutiles et injustes. En plus de la régression sociale qu’elle implique, voilà une critique supplémentaire que l’on fera à la loi travail. Imposer dans une période déjà lourde de dangers une loi cassant toujours plus de protection, sociale cette fois, ne peut qu’amener une tension supplémentaire. Il est irresponsable de malmener ainsi la jeunesse et les salariés mobilisés, voire tout un peuple (un sondage Odoxa du 17 et 18 mars révèle l’opposition de 71 % des Français à cette loi). Et que dire des risques et des dérapages graves encourus quand le gouvernement Valls, voulant montrer sa détermination obtuse, donne des consignes de fermeté à des forces de l’ordre déjà en surtension du fait des missions qui leur sont demandées par l’état d’urgence ? On est révolté mais pas totalement surpris, sans évidemment excuser leurs auteurs directs, des multiples actes de violences policières sur des lycéens, constatés depuis une semaine. Les syndicats de policiers ont pourtant tiré des sonnettes d’alarme sur la situation dans une police au bout du rouleau. Jusqu’à la formation bâclée pour faire face au recrutement soudain après dix ans de suppressions de postes. Ce que confirme Thierry Clair, le secrétaire national de l’UNSA-Police : « On se retrouve avec plus de 5000 agents à former. Les écoles sont en surchauffe actuellement » et de regretter, par exemple, la diminution de 40 % du temps de formation des nouveaux gardiens de la paix quand ils ont été adjoints de sécurité. Qui ne voit le paradoxe de mobiliser des forces de l’ordre déjà saturées pour encadrer, voire intimider, une mobilisation dont la légitimité est proportionnelle à l’illégimité d’imposer une loi pour laquelle le président de la République n’a pas été élu ?

    Alors qu’il faudrait unir, le gouvernement crée donc la division et l’affrontement au nom d’une politique de l’offre dont seuls le Medef et les actionnaires profitent. Et ce alors que l’inanité de cette politique explose au fil de la hausse continue d’un chômage atteignant un nouveau record en février. Manifestement ni Hollande ni Valls ne l’entendent ainsi. C’est également pour cela, au nom de l’intérêt général et, justement, de l’unité de notre peuple, qu’il faut tout faire pour réussir une grande journée de mobilisation le 31 mars et mettre ainsi, définitivement, le gouvernement sur le reculoir. On ne pourra mieux fêter le printemps. Celui de l’insoumission au désordre établi.

     


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  • par Jean-Luc Mélenchon

    primaire jean luc melenchon

    Mais où en est la primaire ? Le sujet devient nébuleux. Le PS n’y est pas encore engagé quoiqu’il ait signé l’accord officieux. EELV y est quoique son congrès puisse décider autre chose. Mais surtout, EELV s’y implique quoique ses dirigeants aient déclaré souhaiter la candidature de Hulot. Lequel a rejeté d’avance l’idée d’aller se faire passer au hachoir socialiste dans une primaire avec eux. Ce qui est logique de sa part. Supposons que tout aille au bout pour ceux-là. La primaire serait alors entre PS, PCF, EELV. Evidemment, chaque parti aurait droit à plusieurs candidats, chacun avec son programme. Tel serait le cas du PS. On peut imaginer que ce serait aussi le cas de EELV puisque tel était le cas pour eux la fois précédente. Et peut-être aussi le Parti Communiste, puisque ce sont ses statuts et que tel fut également le cas la dernière fois entre André Chassaigne et moi. Un parti commun de fait se créerait ainsi pour quelques jours jusqu’à la désignation…

    Dans ces conditions on ne sait qu’une chose : un candidat de « l’autre gauche » n’y a plus aucune chance de gagner. D’abord du fait des candidatures émiettées. Ensuite car comme l’a si bien confirmé le politologue Sainte-Marie sur le plateau de Caroline Roux : une primaire est avant tout un tamis social qui ne laisse passer que les électeurs politisés des centres villes. Cohn Bendit n’a pas dit autre chose se réjouissant d’avance que ni Pierre Laurent ni moi n’y serions jamais élus !

    Les vaincus auront signé une charte rédigée à un niveau de généralité permettant de marier carpes et lapins. Ils se seront engagés à voter pour le vainqueur quand bien même son programme ne correspondrait-il à rien de ce qu’ils croient bon pour le pays. Benoît Hamon a été parfaitement clair sur ce sujet : si Hollande ou bien Macron l’emportait, il serait alors son candidat. Au demeurant, le système oligarchique avec ses outils médiatiques mettra en batterie tous ses moyens pour faire le ménage, comme il le fait à chaque investiture ou congrès du PS.

    Aux États-Unis, le récit publié sur le blog de Médiascope permet de se représenter l’énergie mise en mouvement par le candidat Bernie Senders. Là-bas, il n’y a pas d’autre issue pour la gauche que la primaire puisqu’il n’y a pas de premier tour dans l’élection présidentielle elle-même. Et du coup, on voit bien les efforts du système oligarchique par l’intermédiaire de ses médias pour rendre invisible la campagne de Bernie Sanders et décourager ses partisans. Silence, moqueries, fausses nouvelles, appel à renoncer : tout y passe de semaine en semaine qu’il gagne ou qu’il perde.

    Je regarde cette campagne de très près. Je la suis au fur et à mesure. Mon instinct politique me dit qu’il le faut cette fois-ci. Par bien des côtés elle évoque la nôtre, celle de 2012. Mais par bien d’autres, elle anticipe aussi celle que nous allons vivre en 2017. Les méthodes de combats, les thèmes, les personnages sont recopiés de ce côté-ci de l’Atlantique par tous les importants et surtout par les chefs de la bande des trois. Le déport à l’extrême droite décomposée de Trump évoque bien ce qui va s’amplifier ici ! Pendant trop d’années je me suis contenté de mépriser les USA sans tenir assez compte des contradictions de son peuple. Je n’ai pas mesuré la difficulté qu’a été la reconstruction d’une option progressiste dans un pays comme celui-là tout simplement parce que je ne croyais pas que dans ce pays quoi que ce soit puisse percer à gauche.

    Pourtant, il ne fallait pas le déconnecter de ce que l’on observait dans le reste des Amériques, sur tout le continent, inclus le Canada. D’une manière ou d’une autre la vague venue du sud s’est aussi concrétisée dans l’élection d’Obama et il y en a une part mourante comme une fin de course dans celle de Trudeau. Elle travaille encore les USA dans les mobilisations pour Sanders. Aux USA, nonobstant la déception qu’a été l’ère Obama, le travail de la candidature d’Howard Dean, même écrasé par l’oligarchie, n’a pas été vain. Une précieuse moisson d’innovations a été faite par lui dans l’art de mener des campagnes seul contre tous en s’appuyant sur l’énergie des réseaux sociaux.

    Sanders prolonge ce retour du progressisme nord-américain après un interminable épisode d’effondrement intellectuel et politique parrainé par Bill Clinton. Son impact n’est pas resté limité aux États-Unis. Il s’est prolongé en Europe. Dans mon livre En Quête de gauche, j’ai montré le contenu de cette nouvelle doctrine et son rôle destructeur notamment en France par l’intermédiaire de François Hollande, un clintonien de la première heure ! C’est un mixe politique de Blair et de Papandréou, fondateur de la « ligne démocrate » qui a détruit l’internationale socialiste et le courant socialiste progressiste mondial. Mattéo Renzi en est la pointe finale en Italie. Dans ce pays, le plus puissant parti communiste d’Europe occidentale s’est progressivement dilué, sous l’autorité de Massimo Dalema. Celui-ci copilotait les sommets des modernisateurs en Europe avec Bill Clinton. Il fit glisser son parti par étape du « parti de la gauche», en fusionnant avec l’ancien parti socialiste italien, vers le « parti démocrate » aujourd’hui dirigé par un ancien démocrate-chrétien, Mattéo Renzi !

    Quand il s’engagea, ce phénomène me stupéfia. Il se répandit dans toute l’Europe. En France où le PS domine tout, la même pente fut prise avec le choix du « oui » au référendum de 2005 et, dès 2007, Ségolène Royal porte l’essentiel du programme clintonien avec talent. Il me fit comprendre l’urgente nécessité de quitter à temps et en ordre le PS pour construire une force indépendante qui ne se laisserait pas dissoudre dans le néolibéralisme. Dans le livre En quête de gauche, en septembre 2007, le journaliste Michel Soudais qui m’interroge note dès sa première question que ma réponse pointe : « l’enjeu est la survie du socialisme historique menacé de disparition ». Ce fut donc la création du Parti de Gauche. Puis ce fut le Front de Gauche dont nous avons convaincu progressivement le PCF qui était alors partisan de la stratégie « des fronts » (au pluriel), système à géométrie variable. La ligne qu’il remit en vigueur dès le lendemain de 2012, vidant le Front de Gauche de toute substance alternative.

    En France les primaires n’ont aucune raison d’être puisqu’il existe un premier tour dans l’élection elle-même. Dès lors, les primaires sont un mécanisme politique dont la finalité doit être comprise à temps. Pour moi, le discours selon lequel elle éviterait la disparition de la gauche au deuxième tour est un faux semblant. Tous les candidats socialistes sans exception pensent agir dans le cadre des traités européens. Où sera la gauche ? Tous les candidats socialistes sans exception refusent la planification écologique. Et ainsi de suite. Cette gauche-là est promise à finir comme Tsipras.

    Les primaires ne sont donc pas le cadre d’un sursaut contre la dilution dans le néolibéralisme. Elles en sont le moyen et le cadre. Ceux qui entrent dans ce processus ne peuvent ignorer comment il se finira, après des mois de bavardages fumeux et de déchirements ! Mais elles sont là. Ceux qui y participent sont cloués au sol pour de longs mois car toute cette comédie est censée durer jusqu’à mi-décembre. Puis ils seront liés par un système commun de vote pour le vainqueur et une répartition de circonscriptions législatives. Je note que le PCF, après avoir adopté à 85 %, un score très clair, la participation aux primaires de « toute la gauche », affirme à présent vouloir déconnecter les élections législatives de la présidentielle. C’est selon moi une vue de l’esprit dans le cadre de la cinquième République. Je suis certain que mes camarades communistes le savent aussi bien que moi. J’en déduis donc qu’ils ont décidé de faire l’impasse sur la présidentielle. On sait ce que cela veut dire et on voit ce que cela implique.

    Pour ma part, je récuse les primaires parce qu’elles récusent la rupture que porte notre programme. J’ai dit dans mon précédent post comment stratégie programme et organisation se combinaient. Avec « La France insoumise », nous entrons dans la voie d’une construction progressiste originale, d’un mouvement et non d’un parti. Il se situe hors du cadre des connivences que le vieux monde s’acharne à reconstituer sans cesse tant sa peur de disparaître est grande, sous quelque étiquette que cette peur se cache.

    Dans ce cadre, il ne s’agit pas de « rassembler la gauche », cette chimère monstrueuse qui irait de « Macron à Mélenchon » mais de fédérer le peuple dans l’objectif de rompre avec l’ordre néolibéral que maintiennent les traités européens. Il s’agit de régler deux difficultés : construire une majorité politique sans être entravé par les superstitions du passé et relancer l’activité économique sans retomber dans les moyens du modèle de la politique de l’offre ni dans les méthodes du productivisme. Je comptais m’en expliquer à l’émission « Des paroles et des actes »… Je dois trouver dans l’intervalle le moyen d’expliquer tout ce que je comptais dire à cette occasion. On m’a dit que l’émission était partie remise. Je vous en tiendrai informé.


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