Le groupe Front de Gauche dénonce avec la plus grande fermeté la politique menée par la mairie de Marseille dans le quartier de la Porte d’Aix.

 Loin de s’atteler à résoudre les problèmes de la population, les réponses répressives et démagogiques apportées par la municipalité, après avoir laissé le secteur à l’abandon depuis plusieurs années, prouvent s’il était besoin que l’UMP est bien entrée en campagne avec les plus précaires en ligne de mire.

Traqués, expulsés et maintenant fichés car par nature suspectés d’être des fraudeurs, plus que jamais la chasse aux pauvres est ouverte, à Marseille peut-être plus qu’ailleurs.

En proie à de graves problèmes économiques et sociaux, ce quartier mérite mieux qu’une unique réponse policière qui ne fait qu’aggraver le sentiment d’indifférence et d’exclusion sociale ressenti par ses habitants.

Après l’évacuation de la place Jules Guesde, suite à un article révélant ce que chacun savait depuis des mois, les familles Roms condamnées à survivre dans des conditions indignes sous l’Arc de Triomphe sont une nouvelle fois dans le viseur du maire de Marseille qui a pris un arrêté pour permettre leur expulsion en urgence et sans aucune offre de relogement.

Faut-il s’appeler Vinci pour que les pouvoirs publics se mobilisent sans regarder à la dépense ?

L’ambition est claire, déplacer la misère qui gêne les regards du cœur de la ville sans jamais créer les conditions de son éradication. 

Représenté par Jacques Lerichomme à la manifestation de soutien qui se tenait aujourd’hui devant le tribunal administratif qui validera la demande de la municipalité, le groupe Front de Gauche au Conseil Régional PACA ne peut que renouveler sa plus profonde solidarité avec la population Roms de Marseille.

Quoi qu’en pense le maire, les Roms ne disparaîtront pas à coups de répression policière, il est grand temps de sortir d’une communication électorale nauséabonde et d’agir afin d’apporter des réponses globales et pérennes à cette situation.