Jean-Marc Coppola, accompagné de Patricia Fernandez-Pédinielli, Nathalie Lefèbvre et René Giorgetti tenaient un point de presse ce jeudi 18 février au café "Le Diplomate".C'est donc après avoir débuté la journée par une rencontre avec les dockers que le candidat J-M Coppola a présenté dans les grandes lignes les principaux points du programme de la liste "Ensemble pour une région à gauche, solidaire, écologiste et citoyenne". En préambule, le conseiller régional sortant a insisté sur la spécificité du programme présenté par "Ensemble pour une région à gauche", qui est de mettre en son cœur l'être humain, ce qui induit de fait de rompre avec toute politique libérale. Il a bien sûr été question de la mesure phare concernant la gratuité des TER dont la mise en œuvre aurait des effets notables sur l'environnement en favorisant ainsi des transports propres et collectifs et des effets à caractère social puisque le pouvoir d'achat  des jeunes et des classes populaires bénéficierait d'un coup de pouce appréciable. Le prix du billet ne représentant aujourd'hui que 17% du coût du trajet, la région a les moyens de compenser ce "manque à gagner" par des mesures de redéploiement. Pour rester dans le domaine des transports et pour lutter efficacement contre la pollution atmosphérique, ainsi que pour une plus grande sécurité routière la liste Front de gauche propose d'interdire le transit des camions n'ayant aucun point de livraison dans notre région. Parallèlement à cette mesure seraient favorisés le port, le rail et les voies navigables, avec des plateformes multimodales. Nous retiendrons aussi, parmi d'autres thèmes abordés dont notamment la volonté d'inciter les citoyens à se réapproprier l'espace public et les lieux de décision pour que chacun devienne, comme l'a si bellement dit Patricia Fernandez-Pédinielli rappelant les paroles de Nelson Mandéla, « le capitaine de son âme sur le bateau de sa destinée » (je cite de mémoire) , le projet de mise en place d'un Fonds Régional d'Investisement pour l'emploi et un nouveau mode de développement social et écologique. Mesure novatrice s'il en est qui doit contraindre les banques à participer de la logique générale de l'intérêt général par le biais des aides économiques au service de l'emploi, du développement durable de l'industrie et du respect de l'environnement. Le représentant du Parti de gauche également présent à ce point de presse a souligné qu'une telle mesure s'inscrivait dans une volonté de réhabilitation du politique en faisant remarquer qu'il fallait en finir avec un système ou le pouvoir financier dicte sa loi au pouvoir politique. Nathalie Lefèbvre a montré l'importance de combattre toutes les formes de privatisation et de marchandisation des savoirs et combien il était indispensable de donner la priorité à l'éducation et à la formation. René Giorgetti qui n'a pas  souhaité se représenter, après 24 ans passés au Conseil Régional dont une bonne part dans l'opposition, a témoigné de l'efficacité d'élus déterminés quelles que soient les circonstances à défendre les intérêts des citoyens et l'intérêt général.
Tous les participants ont ensuite quitté le "Diplo" pour se rendre sur le marché à la rencontre des habitants de Martigues.