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Quand Châtel organise la pénurie à l'Ecole publique... mais pas dans le privé
Mais ce n'est décidément pas le temps des vaches maigres pour tout le monde car dans le même temps, le nombre de places à pourvoir au CAFEP-CAPES (le CAPES pour l'enseignement privé) va lui doubler, en passant de 569 en 2009 à 1260 en 2010.
On se souvient qu'il y a quelques semaines le Ministre Luc Châtel annonçait sa volonté de mettre fin à l'histoire-géographie en terminale scientifique et de la ramener plus généralement à sa portion congrue au sein du lycée. Sans doute craignait-il que les enseignants du public ne contribuent à former des citoyens à même de penser par eux-mêmes et prendre toute leur place dans le débat public car le déséquilibre entre public et privé est cette année particulièrement marqué dans cette matière. Quand les postes ouverts en histoire et géographie seront multipliés par 2,4 dans le privé, passant ainsi de 75 à 182, ils resteront stables dans le public.
Les chiffres se suffisent à eux-mêmes pour démontrer comment ce gouvernement cherche à mettre en concurrence les services publics et à ouvrir aux marchands des pans entiers de notre système éducatif. Pour une École qui réponde aux exigences de l'intérêt général et qui permette l'émancipation individuelle et collective du grand nombre, il est temps de réserver les fonds publics à l'enseignement public. Sortir du tout marchand et prioriser le public : voilà le message clair que portera le Parti de gauche lors des régionales de mars prochain.
Tags : subventions, ecole, chatel, prive, public
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