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Réaction au sommet européen des 16-17 dec.2010
Par Jacques Généreux
Le dernier sommet européen confirme sans surprise la stratégie insensée poursuivie par les gouvernements de la zone euro, depuis le déclenchement des attaques spéculatives contre la dette grecque. Au lieu de protéger la zone euro et les peuples européens contre les méfaits de la spéculation, ces gouvernements entendent préserver le pouvoir des marchés financiers pour forcer les États récalcitrants à faire converger leurs politiques vers la régression des services publics et des droits sociaux. Au lieu de stopper net la spéculation, en reprenant le contrôle des mouvements de capitaux, l’Union européenne, associée au FMI, instrumentalise la pression des spéculateurs pour forcer les États en difficulté à s’engager dans une cure d’austérité et faire payer aux salariés la crise nourrie par la libéralisation financière. Le mécanisme temporaire imaginé pour le sauvetage de la Grèce, visait uniquement à sauver les banques, en faisant payer le prix fort au peuple Grec, en soumettant le gouvernement grec à la tutelle de la Commission et du FMI. Pour mieux rassurer les marchés, l’UE s’est ensuite engagée dans un vaste plan de rigueur coordonné.
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