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Gérard Mordillat signe le dernier volet d’une trilogie qu’il a consacrée aux combats sociaux. Un appel au soulèvement et à une mutualisation des luttes.
Condamnés à perdre leur vie à la gagner ?
Au commencement, il y eut la tempête. Lucas Carvin vient d’être licencié, comme les trois cent cinquante autres de la Méka. L’orage est violent, la douche glacée. L’usine secouée par la pluie et le vent porte dans son ventre la détermination d’une poignée de Vivants…
Rouge dans la brume [1], c’est l’histoire d’une entreprise occupée, l’histoire d’un combat, d’une guerre.
Dans son dernier roman, Gérard Mordillat [2], en même temps qu’il invite à penser autrement cette « logique économique » qu’on voudrait nous faire croire implacable, fait vivre ces personnages par la lutte. La lutte pour leurs emplois, leur dignité, leurs savoir-faire, contre les délocalisations, contre la marchandisation du travail et celle du travailleur.
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