• « Cette crise est une crise monétaire, provoquée par une banque centrale immature qui a tué une reprise fragile en augmentant son taux directeur cette année, a laissé s’effondrer l’offre de monnaie à une vitesse vertigineuse dans le sud de l’Europe, et provoqué ainsi une récession complètement inutile. » Evans-Pritchard pointe le dégonflement rapide de la masse monétaire en Italie (graphique) et s’inquiète du risque de déflation, qui serait pourtant une raison suffisante — selon son mandat — pour que la BCE s’engage dans une politique de monétisation massive. Si elle ne le fait cependant pas, c’est uniquement parce que l’Allemagne ne veut à aucun prix favoriser une inflation qui grignoterait son avantage comparatif. « Tout le monde doit être crucifié pour maintenir l’inflation endogène allemande sous les 2% », conclut-il.

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  • L’affaire semble entendue : un sud européen, dépensier, imprévoyant et désormais impécunieux, aujourd’hui réduit à mendier des subsides à un nord vertueux qui juge sévèrement ces errements irresponsables, forcément irresponsables, en une réédition du vieil apologue opposant la gente des fourmis à celle des cigales. Est-ce bien sûr ? L’économiste grec Yanis Varoufakis reprend à son compte la fable, mais en fait une lecture différente en réévaluant la distribution des rôles. Des fourmis industrieuses, nous dit-il, on en trouve tout autant au nord qu’au sud : ce sont ceux qui travaillent dur et peinent à boucler leurs fins de mois. Quand aux cigales insouciantes du lendemain, dans la version qu’il nous propose, il faut plutôt les chercher du côté de financiers qui ont recyclé les profits croissants du nord sous forme de crédit, indifférents aux bulles et au surendettement qu’ils ont provoqué et qui pourtant rendait certain l’effondrement de cet empilement de dettes.

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  • Lire ci-après la lettre des Molex à BFM-TV suite aux propos de Monsieur Estrosi

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  • Jeudi 8 décembre 2011, dans l'enceinte de l'ENS rue d'Ulm à Paris, un débat autour du "scénario Négawatt" était organisé par le Parti de Gauche. Animé par Corinne Morel-Darleux, il a réuni des scientifiques, des travailleurs et syndicalistes de l'énergie et les co-présidents du PG.


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