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Parfois le voile se déchire. L'affaire Proglio jette un coup de projecteur soudain sur l'oligarchie au pouvoir dans notre pays. Officiellement, les néolibéraux démantèlent l'Etat pour rétablir le libre jeu du marché. Officiellement les compétiteurs privés qui s'y affrontent sont des amis du risque. Mais en réalité, les néolibéraux organisent la colonisation de l'État bien plus que sa destruction.
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Le constat s'impose à tous ceux qui battent campagne. Le pouvoir subit une crise de légitimité galopante. Partout les oreilles se tendent lorsque l'on invite à sanctionner Sarkozy. Mais il faut regarder au-delà. Car le rejet du pouvoir n'est pas seulement massif. Il est également très disparate. Le mécontentement est palpable mais confus. Sur les marchés, au porte à porte, on nous parle presque autant de Villepin que des retraites. Beaucoup pensent que le PS ne ferait pas mieux. Le Front de Gauche n'est pas encore vécu comme une alternative gouvernementale. Tout peut donc sortir de la crise d'autorité qui frappe le pouvoir comme l'opposition. Souvenons-nous qu'en 2007 Sarkozy a incarné l'alternative à Chirac, avec 20 régions sur 22 passées à gauche trois ans plus tôt.
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Nous nous réjouissons des déclarations récentes de Roland Muzeau, porte-parole des députés du PCF, inscrivant le Front de Gauche dans un cadre durable « jusqu'à la présidentielle et au-delà ». Cette déclaration rejoint en effet la proposition de «paquet» que le Parti de Gauche avait avancé officiellement dès septembre 2009 à l'occasion de la fête de l'Humanité. Il s'agit d'un engagement de l'autre gauche, dont le PG et le PCF, à s'unir pour les élections régionales, cantonales, sénatoriales, présidentielles, législatives...
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Un appel au vote pour le Front de gauche élargi, de Daniel Mérino, représentant du Parti de gauche à Martigues.
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