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  • Envoyé par mon ami anticapitaliste Fred

    PG


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    PG

    Je clique sur la photo pour apporter mon soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon

     



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    Avoir "les yeux braqués sur ce qui se passe en Tunisie plutôt que sur les échéances électorales". D'abord, l'internationalisme n'est pas l'apanage d'Olivier Besancenot et si le message est : peuple de France va dans la rue et boute le Président hors de France puis improvise-nous un nouveau régime, il est très probable que les héritiers du Président Sarkozy auront eu le temps de faire fructifier leur capital antisocial et que les travailleurs auront eu tout loisir de faire le compte des restrictions et souffrances croissantes.

    "Avant de se rassembler il faut un programme". Je suppose que ce programme est celui d'Olivier Besancenot, le seul estampillé anticapitaliste ? Le porte-parole du NPA est-il au courant que les uns et les autres, du PCF au NPA en passant par Gauche Unitaire, Parti de Gauche, Fase plus une constellation d'organisations  et personnalités ont des propositions fortes qui marquent une vraie rupture avec la logique capitaliste et que de proposer un candidat à même de porter ces idées à un niveau électoral élevé est une contribution déterminante pour stimuler les luttes sociales et faire progressser dans les consciences ces mêmes idées et propositions pour aller toujours plus loin, car jamais rien n'est arrêté, dans un sens comme dans l'autre, le progrès ou la régression ?

    "Jean-Luc Mélenchon continue à tresser les lauriers de l'union de la gauche, de la gauche plurielle, des années Mitterrand..." Faut-il rappeler que J-L Mélenchon a quitté ce parti qu'est le PS ? Sera-t-il ad vitam aeternam un ex-socialiste comme d'autres sous d'autres cieux sont à jamais des ex-communistes ou des ex-oies ?

    "On n'a pas besoin de sauveur suprême". Avec quelle facilité Monsieur Besancenot s'empare de l'expression offerte sur un plateau par la journaliste. J'attends mieux d'un responsable politique que le psittacisme que nous servent à longueur d'ondes bien des présentateurs. C'est aussi faire peu de cas de ce que dit le co-président du PG à propos de la fonction présidentielle et de sa volonté d'instaurer un régime parlementaire mais cela il vaut mieux le taire.

    "Je propose qu'on fédère les forces anticapitalistes". Qui parmi les forces politiques radicales de ce pays n'est pas d'accord avec une telle proposition ? Peut-être le FdG en est-il déjà une certaine expression , à développer sans doute ? Monsieur Besancenot est membre d'un parti politique c'est donc qu'il pense qu'un parti politique a un rôle à jouer, pour le moins différent de celui des syndicats ou des associations ou des réseaux ? Il peut donc comprendre qu'il n'est pas étrange que d'autres partis que le sien existent et que partant de là il n'est pas incongru de se demander si certains de ces autres partis n'appliquent pas leurs forces dans la même direction que celles de son parti ? Et comme une force s'accroît d'une autre force nul ne peut préjuger des forces nouvelles à naître. Car «le communisme n'est pour nous ni un état qui doit être créé ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l'état actuel. Les conditions de ce mouvement résultent de la présupposition qui existe actuellement» nous rappelle Marx. J'invite donc Monsieur Besancenot «à interpréter différemment ce qui existe, c'est-à-dire à l'accepter au moyen d'une interprétation différente.»

     

    ″Nous sommes favorables à une candidature anticapitaliste et Jean-Luc Mélenchon ne peut pas être cette candidature de rassemblement ... il faut apporter un répondant politique aux vraies préoccupations..."  Difficile, en effet, de rassembler qui n'a pas envie d'en être. Heureusement, la parole d'un seul, soit-il porte-parole d'un parti comme Monsieur Besancenot, n'est pas parole d'évangile. Quant au répondant politique aux vraies préoccupations je suis ravi de savoir que Monsieur Besancenot a les solutions clés en main pour abattre le capitalisme dès la semaine prochaine quand Monsieur Sarkozy aura quitté le pouvoir sous la pression amicale de la rue car je ne lui ferai pas l'offense de soupçonner qu'il n'est pas prêt à faire comprendre à ce peuple qui demain se lèvera quelle voie doit être la sienne puisque forcément ce soulèvement sera anticapitaliste ou ne sera pas.

    ″On veut autre chose que l'alternance″. Et alors ? Monsieur Mélenchon dit-il autre chose que Monsieur Besancenot ? Les vidéos ne manquent pas sur internet où Monsieur Mélenchon avec sa proposition de faire élire une Constituante donne les bases institutionnelles pour sortir de cette alternance que décrie Monsieur Besancenot. Quant à Monsieur Strauss-Kahn, il faut être singulièrement sourd pour ne pas entendre que Monsieur Mélenchon ne gouvernera pas avec ce futur ex-directeur du FMI.

    ″C'est le pouvoir économique qui continuera à faire la loi.″ Le pouvoir économique ne fait pas la loi. C'est toujours le pouvoir politique qui décide des orientations économiques et quand ces orientations économiques répondent aux diktats des financiers il n'y a rien là que du politique. La financiarisation mondiale des économies est un choix politique, nous sommes d'accord, il faut une autre politique. Où est le problème ?

    ″Vous allez dire que je suis un peu monomaniaque″. Ce n'est pas moi qui le dis ! Mais cette fixation sur l'indépendance à l'égard du parti socialiste... Est-ce que la meilleure façon de la garantir n'est pas d'amener tous ceux qu'attire encore le vote socialiste sur des listes  prônant la rupture avec la logique capitaliste et mettre ainsi le PS à la remorque de cette véritable gauche ?

    "Je n'ai jamais mangé grâce à la politique". Il est clair que d'un côté nous avons des anges purs de toute souillure et de l'autre...

    “Les congés payés, c'est pas le Front populaire qui les a donnés” Bien sûr, sauf que par un pur hasard c'est quand le Front populaire existait que les travailleurs ont arraché les congés payés. À vouloir déconnecter les acquis sociaux des forces et des formes politiques qui vont avec on travaille en sourdine à l'amputation de la puissance transformatrice des différentes sphères réellement intéressées à la transformation. Pour s'autoriser la question "Jusqu'où va-t-on ?" peut-être faudrait-il avoir le courage de commencer. Commencer l'unité de la différence. Ce n'est pas ici, l'union des contraires.

    "Sur le débat du populisme, moi je me revendique pas du populisme. Je suis un anticapitaliste, un révolutionnaire et le populisme ça consiste aussi à caresser dans le sens du poil ce que les uns et les autres ont envie d'entendre." Le problème de Monsieur Besancenot comme des autres est le passage de la phrase à la réalisation concrète et les brevets autodécernés ne changent rien à l'affaire. Tout processus historique fait émerger des personnes (individus ou multitude) qu'il élève ou non au titre de révolutionnaires. Le coq a beau crier "Je suis un aigle", il ne s'élèvera pas à hauteur d'Himalaya.

    Le peuple tunisien "nous donne une sacrée leçon de choses". Le peuple tunisien ne donne de leçon à personne sinon à lui-même. Monsieur Besancenot le dit lui-même, des millions de Français ont envahi les rues durant des semaines. Faut-il lui faire grief de n'avoir pas eu de victimes couchées sur le pavé qui lui auraient permis de renverser un pouvoir dont les intérêts s'accordent mal avec l'intérêt général ?

    "Ce qui nous préoccupe, c'est le prolongement des luttes" J'ai comme l'impression que le politique n'est là que pour prendre le relais des luttes. À quel moment, cela demeure mystérieux à moins qu'en sous-main certains s'y emploient. Et si plus prosaïquement le politique et le social étaient unis dans une marche dialectique où l'un se nourrit de l'autre et vice versa... ? Mais j'enfonce une porte ouverte. Après tout, moi non plus je ne suis pas un professionnel de la politique et c'est bien le diable qui me pousse à réagir à cet entretien.

    Pour mettre à terre les pilleurs de nos vies, unissons-nous !

    Daniel Mérino


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